La cuisine traditionnelle japonaise a fait l’objet d’importantes études de diététique, car elle semble être au cœur de l’exceptionnelle espérance de vie d’une partie de la population japonaise. L’île d’Okinawa est même surnommée « l’île des centenaires » tant les habitants sont nombreux à dépasser leur centième anniversaire. Alors, quels secrets se cachent derrière les bienfaits de l’alimentation japonaise ?
Comment se compose un repas typiquement japonais ?
Pour comprendre les bienfaits de la cuisine japonaise, il faut d’abord s’interroger sur la nature des repas traditionnels japonais. Les aliments les plus présents sont donc le riz, les algues et le poisson, mais aussi le soja sous différentes formes (sauce soja, tofu ferme, tofu soyeux, etc.).
Le repas japonais pris en famille le soir se compose généralement d’une soupe en entrée suivie d’un bol de riz avec des accompagnements. Les soirs de fête, l’un de ces accompagnements peut être de la viande, mais il est plutôt rare d’en trouver à table les soirs classiques. Les Japonais mangent peu de desserts, ou alors un simple fruit. En revanche, ils finissent souvent le repas avec un thé.
Le midi, le repas est généralement plus simple et mangé plus rapidement. Les plus pauvres mangeront une soupe, comme une soupe de ramen (soupe de nouilles avec quelques accompagnements). Les autres pourront dévorer un bento, c’est-à-dire du riz accompagné de tofu, d’algues et parfois de poisson.
Une cuisine principalement végétarienne
Les Japonais aiment beaucoup la viande et ils en mangent. Ils ne sont pas végétariens et ce n’est pas une pratique très ancrée. En revanche, leur cuisine traditionnelle s’est accommodée de leur environnement et la viande y est donc beaucoup moins présente que le soja, les algues et le poisson.
Pour beaucoup de diététiciens, une alimentation si pauvre en viande pourrait expliquer la différence d’espérance de vie. Consommez en trop grande quantité, comme en Occident, la viande favoriserait les cancers. Il est difficile d’estimer une consommation idéale, mais les Japonais en mangent généralement moins d’une fois par semaine.
Les méthodes de cuisson
Une autre raison de la qualité de la cuisine japonaise, c’est la méthode de cuisson. Le riz, par exemple, est cuit dans un petit volume d’eau non salée. Résultat, sa cuisson le rend plus digeste et meilleur pour l’organisme.
Ensuite, les Japonais cuisinent énormément avec des bouillons de légumes qu’ils cuisinent eux-mêmes. L’eau de cuisson est donc très riche en nutriments, en fibres et en protéines. De plus, ils n’hésitent pas à utiliser la même eau pour cuire tout leur repas et à la boire ensuite en soupe. Résultat, leur alimentation est très riche sans être pesante pour l’organisme.
Les bienfaits du soja
Le soja est aussi très présent dans l’alimentation japonaise. Il contient beaucoup de protéines végétales et permet de rester en bonne santé. En plus, il favorise la sécrétion d’œstrogène, une hormone souvent associée aux femmes, mais dont les hommes ont besoin aussi et qui participe à ralentir le vieillissement.
Les vertus du thé
Enfin, le thé est la boisson nationale japonaise, juste avant le saké. Or, le thé est excellent pour la santé quand il est consommé quotidiennement dans des quantités raisonnables. Il est surtout connu pour ses vertus digestives et antioxydantes qui préservent l’organisme dans son ensemble.